Un petit article pour vous faire part d’une observation :
Fin juin, le très [très, très] acide Tumblr
Personal Branling, qui hibernait depuis janvier, a repris du service au grand dam des influenceurs digitaux sur lesquels il tire à boulets rouges. Et outre-Atlantique, c’est un fil Twitter nommé
@CondeElevator qui a récemment fait grand bruit, puisqu’il diffusait des bribes de conversations totalement surréalistes entendues dans les ascenseurs du groupe Condé Nast (éditeur entre-autres de
Vogue,
GQ ou du
New Yorker). Une initiative qui rappelait d'ailleurs le regretté @
LaMenaceVirale, compte Twitter qui distillait des verbatims absurdes issus d’une agence de com...
Le point commun entre ces deux phénomènes du Web? La
balance. Si la logique n'est pas vraiment la même —Personal
Branling s'attaquant
ad hominem à des personnalités bien connues du
milieu, @CondeElevator se contentant de relayer des énormités sans viser quiconque— ces grandes vacances semblent être placées sous le signe des mouchards et des taupes. Le plus drôle étant la cruauté qui règne ici : du "lol" au
"troll", il n’y a qu’un pas que ces délateurs 2.0 n’hésitent pas à
franchir!
Mais au-delà, leur autre point commun, c'est l'anonymat. Les personnes derrière Personal Branling et @CondeElevator avancent masquées, et on les comprend (l'auteur de @CondeElevator s'est même brusquement arrêté de tweeter pour éviter d'être découvert, après que son compte a attiré plus de 56.000 followers en 5 jours). Un voile de mystère presque rafraîchissant en plein débat sur la
fin de l'anonymat sur Internet (voir également
ici et
ici). Un an après l'explosion de
Wikileaks, les "vengeurs masqués", petits ou
gros, s'affirment plus que jamais comme un des piliers du Web —que l'on s'en réjouisse ou non...
Qu'en pensez-vous?